Le blanchiment est, comme le recel, une infraction qui ne peut être commise qu’à la suite d’une autre infraction (trafic de stupéfiants, fraude sociale, fraude fiscale…).
L’article 324–1 du Code pénal le définit comme « le fait de faciliter, par tout moyen, la justification mensongère de l’origine des biens ou des revenus de l’auteur d’un crime ou d’un délit ayant procuré à celui–ci un profit direct ou indirect.
Constitue également un blanchiment le fait d’apporter un concours à une opération de placement, de dissimulation ou de conversion du produit direct ou indirect d’un crime ou d’un délit. »
Les peines encourues pour quiconque se livre à du blanchiment sont 5 ans d’emprisonnement et 375 000 euros d’amende.
Elles peuvent être aggravées de par la caractérisation de la bande organisée, ou lorsque le blanchiment est commis de façon habituelle ou en utilisant les facilités que procure l’exercice d’une activité professionnelle.
Elles sont encore aggravées si l’infraction initiale est plus sévèrement réprimée que l’infraction de blanchiment (à nuancer au regard de ce que le blanchisseur pouvait savoir de l’infraction initiale).